Pour lutter contre les cybers menaces, l’intelligence artificielle doit épauler les experts informatiques et surtout pas les remplacer.
Par Thierry Veyre, concepteur de Cblue
Depuis dix ans, certains éditeurs dans le domaine de la cyber sécurité recourent à des algorithmes d’apprentissage automatique. Ces intelligences artificielles sont capables de synthétiser un grand nombre de données et de définir si un fichier est malveillant. Elles sont, par contre, incapables de prévoir des événements inédits.
Chaque éditeur de solution destinée à lutter contre les cyber risques développe des technologies intégrant de l’intelligence artificielle. A ce jour, aucune de ces technologies n’est efficace face à l’ensemble des menaces de type logiciel malveillant. Les algorithmes de ces solutions se complètent les uns les autres et leur combinaison permet d’assurer un taux élevé de détection de nouvelles menaces. Du fait même de leur conception, ces solutions ne sont pas capables de prévoir les nouvelles attaques car leur principe fondamental consiste à reconnaitre des comportements d’éléments passés.
La presse, le cinéma, … mettent souvent en opposition l’homme et la machine. Quelles seraient les conséquences si les ordinateurs devenaient plus intelligents que les humains ? Que faire si tous les emplois sont automatisés par des robots ? L’intelligence artificielle représente une formidable cyber arme mais elle ne peut pas supporter seule la charge de la lutte contre les cyber menaces. L’expertise d’un humain est nécessaire pour changer l’algorithme d’une solution qui a généré un faux positif, c’est-à-dire le classement d’un fichier comme malveillant alors qu’il était sain. Cette intervention humaine est primordiale car la détection d’un fichier sain en tant que malveillant peut rendre inutilisable les programmes et les systèmes d’exploitation et donc mettre en péril l’activité d’une entreprise.
Afin d’obtenir les meilleurs résultats, les machines et les experts de la cyber sécurité doivent travailler de pair.
Cblue utilise Bitdefender qui, grâce à ses équipes d’ingénieur, répond à ces enjeux.