La bio-informatique libre n’en est qu’à ses balbutiements. Le domaine n’est pourtant pas une nouveauté en soi, le terme bio-informatique lui-même ayant été intronisé en 1970 aux Pays-Bas. Tout porte à croire que cette technologie franchira un palier important courant 2019.

 

De la bio-informatique au biohacking 

Par abus de langage, la bio-informatique regroupe toutes les applications informatiques relatives à la biologie et l’anatomie en général. Du simple diagnostic aux implants corporels, le champ d’application est très vaste. Quatre sous-domaines reviennent néanmoins assez régulièrement dans les publications, à savoir : l’augmentation technologique, la biologie expérimentale, la nutrigénomique et le grinder biohacking que l’on peut traduire par l’augmentation des capacités physiques par le biais d’implants.

On évoque par exemple la possibilité d’implanter des « puces à ADN » permettant de détecter les maladies des leurs stades préliminaires. Les chantres de la bio-informatique mettent évidemment l’accent sur la facilitation du traitement du cancer grâce à cette technologie.

On parle également d’une possibilité de robotiser des membres humains défectueux ou accidentés et l’inverse, c’est-à-dire « l’humanisation » de l’apparence des robots sera également de la partie. Purement physique, cette humanisation consiste à les doter de muscles et peaux se rapprochant de ceux de l’homme afin de leur attribuer un sens du toucher.

 

Bio-informatique et éthique

Pour l’heure, toutes ces applications susceptibles de devenir monnaie courante dans un futur proche sont encore au stade expérimental : il faudra patienter avant la démocratisation de la bio-informatique. Outre les compétences techniques et scientifiques requises pour exploiter au mieux cette technologie émergente, la réaction de la société est également un paramètre non négligeable.

Les plus sceptiques y verront une porte ouverte sur leur vie privée, sachant que des données concernant leur santé et leur organisme en général sont stockées quelque part et que des personnes mal intentionnées pourraient y accéder…

Plus l’expérimentation avance, plus les sociétés ou groupes protectionnistes sont susceptibles d’accuser les bionautes d’aller à l’encontre de la notion d’éthique. Il s’agit donc d’un domaine assez délicat. Les communications de masse quant aux bienfaits de la bio-informatique doivent être réalisées avec le plus grand soin, surtout en cette période charnière où la biotechnologie va quitter l’univers des early adopters militants pour prendre davantage la lumière.

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