La voiture suréquipée et connectée sera bientôt has been puisque nous sommes actuellement à l’aube d’une ère nouvelle dans l’industrie automobile : celle de la voiture totalement autonome ! Certes, Hollywood et la culture populaire en général nous avaient prédit l’arrivée de ces véhicules pour les années 2050 mais il semblerait que leur avènement soit beaucoup plus proche qu’il ny paraît.
Un secteur qui aiguise de nombreux appétits
La voiture autonome s’annonce comme LE prochain niveau d’évolution du secteur automobile et plusieurs grandes firmes l’ont compris. Leur succès dans un futur proche apparait petit à petit comme une évidence lorsqu’on découvre la variété des firmes qui investissement dans ce domaine. Naturellement, les constructeurs automobiles historiques tels que Ford, BMW, Nissan ou encore Renault sont les plus en avance. Mais de nouveaux venus, qui n’ont rien à envier aux constructeurs historiques en terme de compétences et d’ambitions, sont également de la partie, à l’image de Tesla ou encore Uber. Outre les constructeurs de métier, des entreprises chefs de file dans l’informatique et le multimédia comme Google, Apple, Samsung ou encore Microsoft ont chacun leur propre projet de voiture autonome. Ce n’est pas tout, les équipementiers Bosch, Valeo ou Continental entre autres ne sont pas en reste. Evidemment, les rivaux habituels ont déjà commencé la course.
Tesla et Uber font la course en tête ?
Aux Etats-Unis, l’Arizona et la Californie ont obtenu le feu vert pour des tests sur route ouverte. Idem pour quelques pays d’Europe. Le néo constructeur californien Tesla a annoncé l’an dernier que son prototype équipé de l’Intelligence Artificielle maison, Autopilot 2.0, atteindra le niveau d’autonomie 5 (aucune intervention humaine requise) dès 2019. Leur test sur longue distance de Californie à New York est considéré comme un succès. Du côté d’Uber, on se focalise déjà sur les débouchés à l’image de son projet de robotaxi, stade ultime de l’ubérisation du secteur des taxis.
Une révolution sociétale
Plus concrètement, la voiture autonome permettra d’effectuer des trajets, longs ou courts sans aucune intervention humaine quoique le retour à une conduite classique demeure possible à la demande du conducteur. Tout cela s’annonce palpitant mais sachant que le premier accident mortel causé par une voiture autonome a eu lieu en mars dernier, qu’en est-il de la sécurité du conducteur et des usagers de la route ? Les implications de l’arrivée de ces véhicules en termes de Code de la route, de responsabilité à revoir (qui du constructeur, du développeur de l’IA qui pilote ou de l’humain derrière le volant est responsable en cas d’accident ?) et de redéfinition de l’espace urbain sont immenses.
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