Echo d’Amazon, Google Home ou encore Homepod d’Apple, les enceintes connectées débarquent chez nous avec les meilleures intentions du monde. Malheureusement, si pratiques et innovantes soient-elles, l’envers du décor est tout autre : espions et autres cyberpirates sont sur le qui-vive !
Enceinte connectée : les GAFA en bonne voix
En effet, ces trois enceintes qui reposent respectivement sur l’Intelligence Artificielle d’Alexa, Google Assistant et Siri ont fait leur apparition depuis peu. Google a été le premier à sortir son modèle en 2017, suivi par Amazon et Apple dont les créations ont débarquées en France pratiquement la même semaine, en juin dernier.
Concrètement, ces enceintes multitâches peuvent être commandées vocalement pour appeler ou envoyer un message à un contact, jouer une musique, connaître la météo ou encore se documenter sans avoir à lever le petit doigt. Elles sont également capables de contrôler les appareils 2.0 dans une maison connectée, tels que la lumière, d’éventuelles caméras de surveillance ou encore le chauffage. Pour les déclencher, il faut dire en premier lieu « OK Google », « Alexa ! » ou encore « Dis, Siri ». Bénéficiant d’une bonne côte de popularité à leur sortie, ces assistants connectés ont vite refroidi les ardeurs des consommateurs à la suite de quelques incidents plutôt embarrassants pour les GAFA.
Enceinte connectée, la fin de la vie privée ?
En mai dernier, aux Etat-Unis, Alexa a enregistré la conversation d’un couple avant de l’envoyer à un collègue de monsieur. Il ne s’agit pas d’un piratage ni d’une cybermalveillance mais tout bonnement d’une mauvaise interprétation des mots prononcés lors de la discussion. Le dispositif a considéré ces mots comme une commande. Un journaliste ayant testé Home a également rapporté que ses conversations avaient été enregistrées à son insu et envoyées à… Google. Ce dernier a instantanément réagi en supprimant l’option qui serait à l’origine de ce bug.
Au-delà des éventuels bugs et autres mauvaises interprétation des commandes vocales, ces assistants sophistiqués peuvent être potentiellement dangereux s’ils sont détournés par des pirates. Sachant qu’ils sont en mesure de lancer des commandes en ligne ou encore désactiver le système de sécurisation d’une maison connectée, il serait étonnant que les cybercriminels ne soient pas en train de plancher sur le sujet en ce moment même.
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