À l’ère de la 5G et du télétravail, le nomadisme numérique fait de plus en plus d’adeptes. Il faut reconnaitre que le fait de pouvoir travailler absolument partout dans le monde, même en tongs sur une plage, attire les télétravailleurs, les salariés déportés et surtout les indépendants. Être nomade numérique, c’est faire fi des frontières, voyager à n’importe quel moment de l’année et découvrir le monde tout en travaillant pour financer ce style de vie. La seule condition, c’est d’avoir un ordinateur portable et une connexion internet, encore faut-il sécuriser les deux car un nomade numérique est généralement exposé.

 

Nomadisme numérique : pour qui ?

La vie d’un digital nomade semble idyllique pour ceux qui aiment bouger, visiter des endroits attrayants et prendre l’air dans un décor exotique. Aucune contrainte, aucune limite, exit le métro-boulot-dodo. Les personnes dont le métier repose grandement sur le numérique et la créativité sont les plus indiqués pour ce style de vie. Ce sont les graphistes, les illustrateurs, les designers (webdesigners, motion designers, character designer, etc.), les artistes 3D, les photographes et les retoucheurs de photos, les vidéastes et monteurs de vidéos, les rédacteurs web, les écrivains et les ghostwriters, les créateurs de contenus, les blogueurs, les podcasteurs, les influenceurs.

Cela étant dit, le champ des possibles est très vaste, pratiquement tous ceux qui travaillent sur ordinateurs et/ou internet peuvent devenir nomades numériques, qu’ils soient développeurs, expert SEO ou community manager.

Ce que l’on ne nous dit pas sur le nomadisme digital

Malgré ce beau tableau que l’on nous dépeint à chaque fois que l’on évoque ce terme, le nomadisme digital possède également ses inconvénients. En effet, tous ne peuvent pas bloguer le matin et faire bronzette l’après-midi, car lorsqu’on travaille avec une grande liberté en matière d’horaires, on peut avoir tendance à être mal organisé. La procrastination est une réalité qui peut faire des dégâts. Beaucoup de télétravailleurs passent plus de 12 heures devant leur écran au quotidien pour un travail qui ne leur prendrait pas plus de 7 heures s’ils étaient en local. Il est donc possible qu’un nomade digital parcoure ses endroits préférés sans vraiment avoir le temps d’en profiter au risque de perturber leur principale source de revenus.

En parlant de revenus, bon nombre de jobs réalisables en distanciel n’offrent pas une grande stabilité financière. Le montant des virements peut varier selon les contrats obtenus ou encore les volumes de commandes, entre autres. Il se peut donc que le nomade digital ait des difficultés financières et vit un grand moment de stress, tout seul et à l’autre bout du monde. Rien que le fait d’y penser peut donner la migraine. Les salariés déportés et les télétravailleurs d’entreprise sont moins exposés sur ce point.

Il n’est pas rare que le nomade numérique ait la tête ailleurs alors qu’il a se trouve dans un décor paradisiaque. La maison est-elle bien gardée ? Comment vont les proches (surtout si le.la conjoint.e et/ou les enfants sont restés chez soi).

En outre, les soucis techniques peuvent vraiment gâcher le quotidien du nomade numérique. Tous les coins de paradis ou les endroits qui attirent le télétravailleur sans frontières n’offrent pas toujours une bonne connexion internet. Sans parler du fait que le travailleur doit avoir divers appareils et accessoires comme un chargeur nomade, des batteries de rechange, voire un second appareil en guise de backup.

La cybersécurité demeure primordiale

Contrairement aux travailleurs qui officient depuis les locaux de leurs entreprises ou administrations, et qui bénéficient d’un niveau très élevé de cybersécurité, les nomades numériques sont livrés à eux-mêmes et ne sont pas toujours informés des risques qu’ils courent. Pour mieux se protéger, il est important d’adopter les bonnes pratiques comme le maintien des appareils à jour, l’usage de réseau personnel virtuel (VPN) et la sécurisation physique des appareils et cartes. Il faut également s’informer régulièrement sur les modes opératoires des pirates dans la mesure ou ces derniers cherchent à se renouveler constamment.

The most cyber-secure countries to work from

Le choix de vos destinations peut également influer sur votre cybersécurité. En effet, selon une étude réalisée par Reboot Digital PR Services, certains pays sont plus exposés que d’autres. Le classement qu’ils ont dressé indique que l’Indonésie et Chypre sont les pays les plus cyber dangereux avec un niveau de risque supérieur à 82 sur 100. Ils sont suivis de près par la Malaise et le Vietnam. La Bulgarie, plus mauvais élève du Vieux Continent, affiche un « cyber Danger score » de 77,6/100 et complète le top 5 des pires pays en matière de cybersécurité. Le Maroc et la Tunisie, pays qui abrite un important contingent d’expatriés français sont respectivement 9e et 10e. Sans surprise, la Russie et la Biélorussie sont dans le top 20.

La France pointe à la 36e place avec un score de 51,7/100. Enfin, la Finlande est le pays le plus sûr du monde en termes de sécurité informatique, suivi par le Honduras et le Guatemala. Le Japon et la Corée du Sud sont aussi dans le top 10 des pays les plus cyber sécurisés.

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