Ces dernières semaines Facebook a été dans l’œil du cyclone, plus précisément dans le viseur du COI, l’équivalent britannique de notre CNIL nationale. La cause ? Une protection des données qui laisse à désirer, permettant notamment à la Société Cambridge Analytica de s’emparer de données personnelles de 87 millions d’utilisateurs !

On parle d’une amende de 500.000 milles livres pour Facebook (environ 565.000 euros), soit le maximum possible dans l’éventail de la COI. En effet, Cambridge Analytica a exploité ces données personnelles pour réaliser du microciblage et influencer les intentions de votes. La société aurait ainsi participé à la campagne de Donald Trump et serait également impliquée pour le référendum Brexit en 2016. Une enquête est en cours concernant cette éventuelle implication de Cambridge Analytica.

Certes, 500.000 livres reste relativement insignifiant par rapport au chiffre d’affaires réalisé par le géant du net en 2017, soit 16 milliards de dollars, il n’empêche que Mark Zuckerberg a dû se justifier de ces accusations devant le congrès américain et le parlement européen.

Cet incident est considéré comme un scandale et au-delà des pertes financière, l’image de Facebook est une nouvelle fois entachée par sa légendaire souplesse en terme de protection de données personnelles et surtout pour les impacts politiques et sociétaux induits par cette affaire. Espérons tout simplement que les autres réseaux sociaux retiendront la leçon.

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