Comme tous les événements sportifs de grande envergure, le Tour de France évolue et année après année fait appel à de plus en plus de technologiques, et ce à tous les niveaux. Coureurs, équipes, organisateurs, fans mais aussi les habitants des régions où passe le Tour, tous sont concernés par cette évolution numérique et high-tech de la Grande Boucle.
Fini le temps où les cyclistes montaient leur roue arrière sur un banc pour s’échauffer et effectuer quelques mises aux points. Lors de cette édition, nous avons pu apercevoir les équipes Sky de Chris Froome et Astana de Vincenzo Nibali, entre autres, installer l’arrière de leurs montures sur une machine permettant de mesurer leurs performances. Le dispositif a été conçu par l’entreprise batave Tacx. L’entreprise américaine Sram y va également de son innovation avec son dérailleur sans fil utilisant le protocole Wireless pour changer les vitesses.
Capteurs et numérique équipent les vélos des champions
Toujours sur les vélos, on découvre également les pédaliers SRM. Dotés de capteurs ultra-précis, ils collectent des données sur la performance et les envoient sur le guidon via ANT pour qu’ils soient consultables par les coureurs en temps réel. Les équipes peuvent à posteriori les télécharger. La couverture de l’événement est assuré par Orange. Une quinzaine de communes en Bretagne bénéficieront du réseau 4G, ce qui n’était pas forcément le cas avant cette édition du Tour de France.
Le numérique s’est immiscé dans le Tour de France depuis quelques années déjà avec quelques étapes clés comme la mise en place de capteurs GPS sur chaque monture depuis 2015. D’autres innovation verront le jour au fil des années et vu les demandes en termes de médiatisation et d’immersion, on peut s’attendre à ce qu’elles soient davantage tournées vers les fans avec pourquoi pas, l’arrivée de la réalité augmentée ou de la réalité virtuelle.
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