Moins dangereux que le variant Delta mais hautement transmissible, le variant Omicron préoccupe l’OMS. Bien que ses symptômes soient moins sévères, sa vitesse de propagation risque d’engorger, voire paralyser une nouvelle fois les structures de santé les moins préparées. Pour mieux stopper la propagation du virus, le gouvernement français a imposé le télétravail obligatoire dès la reprise de janvier.


Toute résistance sera sanctionnée

L’annonce a été faite le lundi 27 décembre 2021 par le premier ministre Jean Castex. Trois jours de télétravail par semaine seront obligatoires à partir du 3 janvier 2022 et l’exécutif prévoit des contrôles par le biais de l’Inspection du Travail. Quatre jours après l’annonce, le gouvernement a déjà déposé un amendement pour sanctionner financièrement les entreprises qui s’opposent à ces recommandations. On parle d’amendes pouvant atteindre les 1 000 € par salarié, plafonnées à 50 000 euros par entreprise. L’amendement précise que :

« Cette amende est modulée selon le comportement de l’employeur, ses ressources et ses charges, les circonstances et la gravité du manquement« .

Si au premier contrôle, l’inspection du travail constate un manquement vis-à-vis du télétravail obligatoire, il y aura mise en demeure. Si par la suite, l’entreprise n’a pas mis en place un protocole permettant d’envoyer en télétravail les fonctions qui peuvent l’être, l’Inspection du Travail pourra ouvrir une procédure administrative qui s’ajoutera à la procédure pénale déjà en vigueur. Grâce à cette procédure administrative, les entreprises peuvent être sanctionnées et être redevables d’une amende sans qu’une procédure judiciaire n’ait été ouverte. Le gouvernement sera plus attentif vis-à-vis du comportement des grandes entreprises face à cette obligation.

Ce qu’en pensent les salariés

Les derniers confinements nous ont appris que le télétravail, bien qu’il soit présenté comme solution idoine, ne fait pas plaisir à tous les salariés concernés. Si certains s’en réjouissent, la majorité est moins enthousiaste, notamment en France, car ils se sont confrontés à des phénomènes d’isolement, de désocialisation, de problèmes d’ordre purement technique ou encore de l’inadaptation de leurs conditions de vie au télétravail. Beaucoup ont souffert au travail à domicile. Le côté inhabituel de cette manière de travailler a chamboulé leurs habitudes, au point de ne pas être en mesure de s’organiser comme il faut pour mener à bien leurs missions. Pour eux, le télétravail est intéressant s’il dure un ou deux jours par semaine mais au-delà, c’est une autre paire de manches.

Côté employeurs, les réactions sont également différentes puisque certaines entreprises ont bien su s’adapter et se roder depuis le début de la pandémie. Toutefois, la plupart des employeurs réagissent de manière mitigée face à cette obligation. Ils s’inquiètent quant au rendement de leurs collaborateurs. Selon Benoît Serre, président de l’Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines (ANDRH) : « Trop de télétravail dégrade la productivité collective ».

Les dirigeants craignent également un prolongement de cette mesure, sachant que les mesures précédentes ont toujours largement dépassé le délai annoncé par le gouvernement.

En tout cas, l’Etat a déclaré que le télétravail obligatoire serait en vigueur au plus tard jusqu’au 31 juillet 2022. Une date d’expiration qui coïncide avec celle du pass sanitaire.

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