L’hyperconnectivité des français est un fait qui concerne tous les âges et qui dit connectivité dit cyber-risques. De nombreux efforts sont fait en termes de sensibilisation sur la cybersécurité mais ils se concentrent généralement sur les salariés et entrepreneurs. Et si la cybersécurité s’apprenait dès le plus jeune âge ?

 

Des études réalisées aux Etats-Unis ont démontré qu’un enfant de 5 ans sur deux est en ligne au moins une fois par jour. En se basant sur une logique assez simple et évidente, nous savons que les bonnes attitudes et habitudes assimilées lors de l’enfance deviennent naturelles et instinctives pour un individu. Pourquoi la cybersécurité échapperait-elle à cette règle ?

Hyperconnectivité à tout âge

En effet, les enfants et adolescents sont exposés aux mêmes cybermenaces que les adultes alors qu’ils ne sont pas correctement informés sur le sujet. Il est rare que la cybersécurité fasse office de discussion parent-enfant bien que les risques soient réels. Avant tout, il est nécessaire pour un parent moderne de maîtriser a minima les bases de la cybersécurité et en connaître les enjeux et dangers potentiels. Un fois la théorie transmise à un enfant, il faut lui apprendre les bases comme la création de mots de passes complexes et différents pour chaque compte par exemple.

Certes, ces « digital natives » ont cette faculté à s’adapter et à maîtriser assez rapidement les outils de navigation web, les bons gestes de sécurité informatique peuvent les mettre en difficulté s’ils n’en mesurent pas les dangers. Par facilité, ils font l’impasse sur les règles d’or de la sécurité informatique alors que leurs téléphones, tablettes et autres consoles de jeux-vidéos sont connectés à internet. Au lieu de leur imposer des habitudes, il est préférable de transmettre le bon sens et une capacité de discernement. Outre le cadre familial, le système scolaire devrait également inclure la cybersécurité dans les cours d’informatique.

Protection de la vie privée à n’importe quel âge

Le concept de vie privée doit être convenablement transmis aux jeunes. Un challenge pour certains parents puisqu’eux-mêmes baignent dans une tendance de sur-communication personnelle sur les réseaux sociaux, partageant un volume conséquent d’informations sur leurs progénitures.

De préférence, ne pas se limiter à la connaissance théorique mais donner, autant que faire se peut, des détails plus techniques. Par exemple, où vont toutes ces informations partagées, comment peut-on les exploiter, comment est-ce qu’on laisse des traces sur le net, etc… L’angle d’approche dépendra de l’âge de l’enfant. Un enfant de 10 ans ne raisonnera pas comme un adolescent de 16 ans.

Une pratique que l’on voit depuis quelques années lors de sensibilisations en entreprise, consiste à faire participer le sujet à des jeux de rôles ludiques les mettant dans la peau du cybercriminel. Si cette méthode fonctionne sur des adultes, elle pourrait être efficace sur des sujets plus jeunes.

Si la nouvelle génération fait l’objet de traitements particuliers en termes de sensibilisation, cela devrait réduire de manière conséquente les cyberattaques dans quelques années. Les études comportementales montrent que la plupart des habitudes répétitives adoptées dès le plus jeune âge persistent chez un individu à l’âge adulte. Les bonnes pratiques de cybersécurité seront alors… un jeu d’enfant.

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