Intronisée en juin dernier, la plateforme cybermalveillance.gouv.fr est la matérialisation de l’intérêt particulier, porté par le gouvernement français sur la lutte contre les menaces informatiques. Une initiative qui a débuté trois ans plus tôt, dans le but de protéger tous les usagers du web.

 

En effet, le gouvernement, a rapidement pris conscience de la fulgurante croissance des cybermenaces, que ce soit pour les particuliers, pour les entreprises ou encore les collectivités. L’idée d’un dispositif d’accompagnement accessible gratuitement en ligne a émergée en 2015, lors de la présentation par le gouvernement Valls de sa stratégie numérique.

3 objectifs pour la plateforme de lutte contre la cybermalveillance

Se voulant polyvalente, la plateforme axe sa mission sur trois objectifs fondamentaux dans sa lutte contre les cyberattaques. Le premier de ces objectifs étant l’assistance aux individus ou entités ayant été victime de piratage, en jouant un rôle d’intermédiation entre ces derniers et des professionnels afin de les aider à réparer les dégâts et aller de l’avant.

Le second objectif concerne l’information et la sensibilisation de masse quant aux risques cyber. Bon nombre d’utilisateurs d’internet et d’appareils connectés ne sont pas informés des risques encourus et n’ont pas idée des enjeux de cybersécurité. Orienter les utilisateurs vers les bonnes pratiques tels que la gestion des mots de passe ou apprendre comment identifier des différents leurres sont ainsi le type d’actions mises en place par la plateforme cybermalveillance.gouv.fr

La troisième fonction consiste en la surveillance et à la détection des menaces. La plateforme fait alors office d’observatoire et de centrale en collectant toutes les données relatives aux attaques.

Une plateforme et un kit d’accompagnement

Un kit d’accompagnement a largement été diffusé cet été par la plateforme, utilisant un ton résolument pédagogique, pour sensibiliser aux bonnes pratiques cyber. Vidéos, memento ou encore infographies sont disponibles pour faciliter l’assimilation et l’adhésion aux pratiques soutenues par la plateforme. Faire en sorte que l’outil soit facile à exploiter par tous, enfants y compris, est la garantie de son succès. À noter que ces contenus sont open source pour que les entreprises puissent se les approprier et l’intégrer dans leur PSSI.

La barre des 5.000 demandes pour le kit a déjà été franchie et plus de 60% des demandes sont du fait de TPME. Près de 14.000 cas de collaboration entre les victimes et les prestataires ont également été recensés via le dispositif.

Jérôme Notin, Directeur Général du dispositif national a annoncé que son équipe se penchait déjà sur une mise à niveau de la plateforme. Simplification des démarches pour les victimes et enrichissement du contenu seront de mise.

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